jeudi 31 mars 2016

Étape 30 : Manger cru, pourquoi, comment?

Étape 30: passer au cru?




Vous savez déjà pourquoi il est primordial d'éviter de consommer des aliments cuits à haute température (plus de 110°) depuis quelques temps, il est à présent temps de se poser la question de l'intérêt de manger des aliments crus.

La cuisson excessive rend les aliments difficiles à digérer pour notre organisme, ces aliments subissent des transformations chimiques qui font naître des molécules que le corps ne sait pas ou n'arrive pas toujours à digérer et qui sont toxiques et souvent cancérigènes. La cuisson diminue également la teneur en vitamines et minéraux des aliments (sauf vapeur douce); consommer des aliments crus est donc bien plus intéressant au regard des apports nutritionnels. Pour résumer: manger cru c'est ingérer moins de cochonneries et plus de vitalité!

Faut-il pour autant ne manger que du cru? Il existe de nombreux spécialistes qui recommandent le régime cru, ou le crudivorisme avec des résultats très intéressants. Le Dr Seignalet lui-même recommande d'éviter les cuissons un maximum, donc, de manger cru autant que faire se peut.

Cette étape est donc une invitation à manger plus de cru au quotidien: mangez toujours au moins une crudité à chaque repas, un fruit ou une salade par exemple.


Allons plus loin...

Le cru, c'est une mode?
On peut le voir ainsi tant on trouve de blogs, articles et vidéos vantant le crudivorisme comme la solution miracle à tous les problèmes de santé, qu'ils soient de terrain ou de saison, qu'ils touchent le système digestif, l'immunité ou encore le neurologique. Il est vrai que si vous ne mangez plus que des produits frais, de saison, non transformés, et variés, vous retrouverez vite de l'énergie, un bien-être général et le soulagement de beaucoup d'inconforts ou encore la mise au silence de pathologies tout comme le régime Seignalet. Pourtant, l'alimentation crue n'est pas faite pour tout le monde comme nous allons le voir.


Le cru, ça sert à quoi?
L'idée ce n'est pas que le cru c'est mieux, c'est surtout que le cuit, c'est pas bien.
Partant du fait que la cuisson transforme la nourriture que nous mangeons, elle devient plus compliquée à digérer pour l'organisme, demande plus d'enzymes à nos organes et surtout perd la majorité de ses vitamines et minéraux. En plus, les aliments cuits ont tendance à être plus acidifiants (et donc favoriser la maladie, l'inflammation) que leur équivalent cru. De même, une carotte cuite aura un indice glycémique plus élevé qu'une carotte crue, c'est donc nettement moins bon pour la santé (enfin ça reste une carotte, ne dramatisons pas).
Si on veut être précis, il faut savoir que la cuisson commence dès qu'on dépasse les 47°. À partir de 110°, c'est là qu'on commence à avoir des transformations qui, en plus de nous priver des bienfaits de nos aliments, rendent notre nourriture nocive (formation de molécules de Maillard). Au-delà de 200° c'est le mal absolu vous irez brûler en enfer sur le barbecue de Satan!! Non, je plaisante évidemment, mais il est évident que la nourriture cuite à plus de 200° est clairement mauvaise pour la santé.
Par contre, si on mange froid, du moins, plus froid que notre température interne, le corps devra dépenser de l'énergie pour réchauffer le bol alimentaire. Gardez cela bien en tête si vous êtes déjà fatigué.



Le cru c'est pour qui?
Ma réponse est la suivante: c'est pour les personnes qui le souhaitent. Manger sans gluten, sans produits laitiers et cru en plus, ça implique d'éliminer pas mal d'habitudes de notre alimentation. Il faut être prêt à faire cette concession, non pas à contre-coeur mais avec le sourire, sinon on est malheureux, et quand on est malheureux on digère mal et on vit... moins heureux.
Ensuite, il faut avoir des intestins en bonne santé!!! C'est primordial. L'alimentation crue est plus riche en fibres non solubles qui balaient les intestins. Ce qui est très bien pour son entretien et éviter ainsi les cancers colo-rectaux entre autre. Sauf que, si vous balayez une surface qui est à vif, trouée, enflammée, vous aurez rapidement l'impression que le balais s'est transformé en râteau à rasoirs et lance flamme intégrés.  Il est donc primordial d'être sûr que vos intestins seront à même de recevoir ce type de nourriture avant de manger plus ou que des aliments crus. Consultez un spécialiste qui saura vérifier l'état de santé de vos intestins et vous aider pour les soigner si besoin.
Enfin, les personnes qui ont tendance à se refroidir auront du mal à supporter le cru, notamment le cru froid. Il faudra alors réchauffer vos aliments à 37° environ pour que votre corps n'aie pas à dépenser de l'énergie pour réchauffer le bol alimentaire et se refroidisse d'autant plus. Vous pourrez aussi avoir recours à des aliments qui réchauffent comme les épices pour qu'au niveau énergétique il n'y ait pas de déséquilibre.


Le cru c'est tout le temps?
L'hiver, le cru c'est compliqué... C'est froid (surtout), c'est des racines, des jus... alors qu'on a plus envie d'un bon pot au feu qu'une salade de crudités. Par contre l'été ce sera l'inverse, vous aurez naturellement tendance à vous préparer des tartares ou des carpaccios, à manger frais et cru.
Si on observe attentivement les règles d'équilibre des médecines traditionnelles, qu'elles viennent de l'extrême orient, de l'Inde ou des peuples premiers, on verra que tout repose sur un certain équilibre. En médecine chinoise on aura tendance à dire qu'il faut du chaud et du froid par exemple. 
L'argument qui consiste à dire que l'humain à son origine était un cueilleur et qu'il faut revenir à son régime ancestral à lui, c'est bien beau, c'est aussi vrai, mais c'est nier les millénaires d'évolution qui nous séparent de lui. Le chasseur mangeait de la viande quand il y en avait, du poisson quand il y en avait. Le paysan avait appris à suivre les rythme de Mère Nature et mangeait ce que la Terre lui donnait en fonction des saisons. Certes, l'évolution s'est emballée et plantée au milieu à nous faire manger des aliments transformés et cultivés en déconnexion avec les lois de la Nature il est donc important aujourd'hui de discerner ce qui est bon pour nous et notre planète (vous avez remarqué comme les deux vont de pair?) et ce qui est un non-sens vis à vis de la Vie.
L'idée, donc, c'est de ne pas dénaturer nos aliments afin de donner à notre corps une alimentation variée et saine. Mais surtout, si votre corps se sent mieux avec du cuit, écoutez-le.


Manger cru, manger vivant?
Bien entendu, la nourriture cuite est morte, une graine cuite ne germera pas. Pour aller plus loin, il a été observé qu'à partir du moment où un aliment est coupé de sa vie, il se met à se décomposer chimiquement. Il faut donc si possible râper ses carottes et couper ses tomates au dernier moment. Au niveau énergétique il est prouvé, et j'ai pu le constater en faisant des tests bio-énergétiques, que la nourriture vivante est plus riche, meilleure pour la vie (augmente le champ vital) que la nourriture cuite. Je n'ai pas pu tester les aliments cuits au vitaliseur de Marion Kaplan mais j'aimerais beaucoup pouvori le faire un jour.
Manger vivant a donc cet intérêt de nous faire consommer une nourriture qui ne nous demande pas d'énergie pour être transformée et mieux, qui en apporte. De nombreux témoignages vous rapporteront les bienfaits du cru et de l'alimentation vivante notamment au niveau du regain de vitalité.


Le cru, oui, mais comment?
Donc: le cru c'est sain, c'est plein de vie mais ce n'est pas obligatoire. La question est donc comment faire pour manger plus de cru sans se sentir limité ou privé et sans faire du mal à sa santé?
Tout d'abord, ne vous mettez pas à manger cru là comme ça tout à coup. Allez-y progressivement voir comment votre organisme se comporte.

Soupe:
Si l'hiver votre corps réclame une soupe chaude mais que vous voulez manger cru, vous pourrez toujours faire une soupe crue avec de l'eau chaude dedans.

Graines et céréales:
Faites tremper vos céréales avant de les cuire afin de réveiller leur potentiel, en plus ça permet, pour le riz, d'éliminer l'acide phytique qui nuit à l'absorption de minéraux. Vous les mettrez en phase de germination et elles auront donc plus d'intérêt au niveau nutritionnel et ce, même si vous les cuisez ensuite. L'idéal étant de les cuire à la vapeur douce.
Pour les graines, faites-les germer et mangez-les telles quelles dans vos salades. C'est délicieux, je développerai cet aliment dans une étape prochaine mais je vous conseille le fenugrec, l'alfalfa, le trèfle rouge et le brocolis pour commencer.

Crudités racines:
Vous adorez les tubercules et racines en salade mais vos intestins ne les tolèrent pas? C'est peut-être parce qu'ils sont trop agressifs. Mon conseil est de les assaisonner avec du jus de citron ou tout autre agrume qui vous plaira. Ainsi, les fibres des légumes seront précuites, un peu comme le poisson ou la viande qui changent de couleur une fois arrosés de jus de citron, et donc plus digestes.

Mi-cru/mi-cuit:
Mon compromis préféré est d'inclure du cru dans du cuit. Lorsque je fais un risotto ou une poêlée, je n'ajoute certains éléments qu'à la fin, limite hors du feu: pousses d'épinards, tomates en dés, ceblette, courge, aromates frais, champignons, courgette... tous ces végétaux peuvent être mélangés à votre plat sans être cuits mais simplement réchauffés ou saisis en fin de cuisson pour garder toute leur vitalité et leur saveur dans un plat chaud.


Si le crudivorisme vous intéresse et que vous voulez en savoir plus, je vous invite à visionner l'interview d'Irène Grosjean, une naturopathe qui a plus de 40 ans d'expérience derrière elle.

lundi 28 mars 2016

Recette: bouillon japonais

Une recette facile à préparer pour déguster une soupe chaude agrémentée de légumes cuits et crus, de tofu pour les protéines et de miso qui apporte des pro et prébiotiques. Un plat léger et bon pour la santé!
Vous pouvez évidemment modifier cette recette en fonction des saisons et des ingrédients que vous aurez sous la main. 




Ingrédients pour 6 bols:
1 steak de tofu fermenté à la japonaise (ou une autre saveur à votre convenance)
1 poireau
1 belle carotte
deux poignées d'épinards (jeunes pousses) ou des algues déjà cuites (kombu, wakame)
1 nid de vermicelles de riz ou soja, ou encore des nouilles au sarrasin
Deux ou trois beaux champignons
Graines de sésame
Sauce soja tamari 
1 cube de bouillon de légumes ou de poule (bio de préférence ou quelques glaçons de votre bouillon fait maison)
2 cuillères à soupe de miso de riz ou de soja


Recette:
Émincer le poireau et la carotte en fines tranches. Réserver quelques lamelles de poireau (plutôt vertes). Nettoyer les pousses d'épinards et/ou cuire les algues.
Dans un bol à part, mettre les vermicelles dans de l'eau bouillante pour les ramollir.
Dans une casserole d'eau, mettre à frémir le poireau et la carotte émincés finement jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Délayer dans la casserole le cube de bouillon et le miso et gouter, ajouter éventuellement de la tamari jusqu'à ce que le goût vous convienne.
Ajouter les vermicelles essorés, les pousses d'épinards (et/ou algues) et laisser hors du feu.
Peler et découper les chapeaux des champignons en fines tranches. Découper le tofu en tranches.
Servir le bouillon dans le poireau réservé, des bols individuels. Ajouter sur le dessus les champignons émincés, le tofu en tranches et une pincée de graines de sésame.
Servir avec la sauce tamari pour saler éventuellement.

Bon appétit!

mercredi 23 mars 2016

Étape 29: vais-je avoir faim ?

Étape 29: HELP! J'ai faim!





De nombreuses personnes s'interrogent dans le cadre du régime hypotoxique Seignalet craignant de finir par ne pas manger assez et d'avoir faim. C'est une question parfaitement légitime quand on considère qu'une personne moyenne consomme une quantité quotidienne de pain, pâtes, sandwichs ou pizzas, et de nombreux féculents qui alourdissent les repas et "calent" bien.

Le corps va avoir besoin d'un temps d'adaptation pour s'habituer au nouveaux types d'apports alimentaires que vous allez lui procurer: moins de glucides, moins de sucres, plus de vitamines et minéraux... Ce temps d'adaptation vous permettra de déshabituer votre corps à manger trop et à manger des aliments peu variés ou déséquilibrés.


"Avec Seignalet on ne mange rien qui tienne au corps" 
FAUX !
Pour remplacer les aliments qui vous "calaient" auparavant vous pouvez compter sur:
- les céréales et graines: vous avez un large choix entre le riz, le sarrasin, le quinoa, le millet... vous pouvez les consommer cuites comme le riz, en sauces, ou encore sous forme de salades, de pâtes. Pour le coup je vous garantis qu'un bol de nouilles au sarrasin fera taire les plus gargantuesques mangeurs!
- les légumineuses: aurez-vous encore faim après un bon bol de dhal de lentilles aux épices? J'en doute! Entre les haricots, les pois cassés, pois chiches, les lentilles et leurs dérivés, vous avez là des aliments sains qui peuvent vous aider à faire la transition entre vos anciens féculents et votre nouvelle alimentation. Ils se mangent aussi facilement chauds en hiver que froids en été!
- les légumes en groupes: le corps digère plus facilement un aliment quand il est seul, c'est le principe des monodiètes. Lorsque vous consommez des légumes, préparez-les en groupes: soupes non mixées (qu'on mâche et qui permettent d'arriver à satiété plus rapidement), salades de crudités avec des racines/tubercules ou encore de l'avocat ou du tofu vous permettront de vous sentir rassasié alors que vous n'avez rien mangé de "lourd".
- les oléagineux et fruits secs: je défie quiconque d'avoir encore faim après une bonne poignée d'amandes, de noix et noisettes ou de dattes...


Appétit et satiété, comment ça marche?
C'est l'hypothalamus qui gère la satiété, il va capter ce qui se passe dans votre bouche, dans votre estomac et vos intestins et analyser les signaux qui lui sont envoyés pour déterminer quand vous avez assez mangé. C'est en mâchant que l'on sécrète le neurotransmetteur qui indique à l'hypothalamus que le repas à commencé. Aussi, plus vous mâcherez vos aliments, mieux vous les digèrerez (mais j'y reviendrai dans une prochaine étape) mais surtout plus vite votre hypothalamus vous "pensera" rassasié.
Un repas se prend donc dans le calme, se mâche autant que faire se peut et ce afin de bien prendre au moins 20 minutes pour finir par ressentir la satiété.

Remarque: il arrive souvent que les gens soient déconnectés de leurs sensations; ils mangent alors qu'ils n'ont pas faim, continuent de manger alors qu'ils saturent. En faisant ce forcing sur votre corps vous induisez des comportements qui ne sont pas naturels. C'est ainsi que l'on prend du poids, on digère mal, on dérègle notre organisme tout entier.


Est-ce que le régime hypotoxique du Dr Seignalet fait maigrir?
Oui, définitivement, si vous êtes en surpoids, passer d'une alimentation déséquilibrée, trop riche en matières grasses animales (produits laitiers notamment) et féculents (gluten et tous les plats de fast food et alimentation industrialisée qui vont avec) à une alimentation saine, équilibrée et adéquate vous permettra rapidement de perdre du poids. 
Si vous aviez déjà la ligne le régime ne devrait rien changer, votre corps continuera de trouver ce dont il a besoin pour son fonctionnement dans votre nouvelle alimentation variée. Si vous veniez à perdre du poids, trop de poids, demandez un avis professionnel, consultez votre médecin ou nutritionniste.




lundi 14 mars 2016

Étape 28: bien dormir

Étape 28: alimentez-vous de sommeil réparateur




Pour donner à votre corps ce dont il a besoin, il ne faut pas se limiter à la nourriture que vous mettez dans la bouche. Le sommeil joue un rôle prépondérant dans une démarche de santé, et donner à votre corps le repos dont il a besoin est tout aussi important qu'une alimentation équilibrée.

Le sommeil c'est le moment idéal durant lequel votre corps peut enfin se consacrer à des tâches importantes: se réparer, se régénérer. Votre cerveau range et trie les informations reçues lors de la journée, votre corps gère ses nutriments, les stocke et fabrique de nouvelles cellules pendant que vous êtes dans les bras de Morphée. J'ai l'habitude de dire que le sommeil était mon meilleur remède contre ma spondylarthrite, je suis aujourd'hui convaincue qu'il est un pilier essentiel d'une bonne santé.

L'étape du jour est l'occasion rêvée pour faire le point sur votre sommeil, sa qualité et voir comment vous pouvez améliorer et optimiser ce tiers de votre vie crucial pour donner à votre corps le temps de se remettre sur pieds.


Allons plus loin...

On pourrait en écrire des choses sur comment bien dormir, je vais essayer d'être concise!

Sommeil et estomac:
Si votre corps est trop occupé à digérer un diner lourd en protéines, graisses et sucres il ne pourra pas se reposer. CQFD.
Nouvelle règle: on se couche l'estomac vide, il faut donc dîner léger et si possible 2 heures avant le coucher. Sachez que votre corps ne produit plus d'enzymes digestives après 20h environ. Aussi il est mieux de ne pas manger trop tard. Mangez léger, végétarien par exemple, le dîner doit laisser votre système digestif prêt à se régénérer pendant la nuit. La bonne nouvelle c'est que ça vous fera moins de cuisine. N'oublions pas que la vie est un éternel cycle et que manger léger le soir permet donc, le lendemain matin, d'avoir faim et donc de petit-déjeuner copieusement pour bien démarrer la journée!
Vous pouvez boire une tisane après le dîner pour dormir ou digérer mais attention au réveil nocturne pour faire pipi. Il ne faut pas que ça coupe votre rythme de sommeil et vous gêne.


Le diner idéal?
Si vous souhaitez manger des protéines, optez pour un poisson ou de la volaille. Autant de légumes que vous voudrez avec de bons gras, peu de légumineuses ou céréales pour ne pas se charger trop en sucres. Pour le dessert une petite salade de fruits et oléagineux (si vous n'avez pas mangé de viande de préférence).
Évidemment, pas d'alcool ou de caféine ou de sodas. Une tisane ou un thé vert feront l'affaire!

Sommeil et alimentation mentale:
Attention à ce que vous faites entre le dîner et le coucher. La fin de journée est un moment propice au repos et au calme, pas pour un film d'horreur ou une conversation stressante avec la copine qui raconte toute ses misères auxquelles vous ne pouvez rien.
L'idéal est de couper les écrans 30 minutes avant de vous coucher, lire un livre ou visionner quelque chose de plaisant et paisible: un livre de photographies de paysages, de la musique douce, un ouvrage de sagesse ou un recueil de sketches comiques, un moment pour méditer ou faire votre yoga... trouvez ce qui permettra de faire la transition et nourrir votre cerveau avec des choses agréables.


Sommeil et flot de pensées:
Le soir c'est le moment où le temps ralentit enfin et votre esprit peut se mettre à faire le tri. Afin de l'aider à ranger toutes vos pensées et préoccupations dans les bons tiroirs, veillez au moment du coucher à bien trier vos pensées:
  • Les problèmes résolus sont à ranger. 
  • Les problèmes non résolus sont à classer par priorité et à mettre dans la boite pour demain.
  • Les joies du jour à afficher et encadrer.
  • Ensuite, vous pouvez faire un rapide tour de votre programme du lendemain qui une fois planifié n'aura plus à vous préoccuper. 
Arrivé là, vous devriez avoir fait le ménage et avoir un "bureau cérébral" propre avec votre programme du lendemain pré-enregistré. Vous pouvez désormais vous coucher.
Finissez par remerciez la terre, dieu, l'univers... ou vous-même pour cette journée: souvenez-vous de toutes les belles choses qui vous ont été données de vivre et prenez conscience que c'est cette partie de votre vie qui fait que demain matin vous aurez envie de vous lever.


Sommeil et détente du corps:
Songez que vous passez un tiers de votre vie dans votre lit, c'est beaucoup n'est-ce pas? Alors n'hésitez pas à investir dans un bon matelas ou un bon oreiller, surtout si vous avez des douleurs.
Au coucher allongez-vous sur le dos, avec ou sans oreiller. Une fois vos pensées triées, détendez-vous, prenez de longues et profondes respirations par le ventre une bonne dizaine de fois et expirez en relâchant tout: votre corps, vos soucis, vos tensions. Baillez! Ça détend les zygomatiques, les épaules et invite voter corps à s'étirer et se délasser comme pour relâcher toutes les tensions accumulées dans la journée.


Sommeil perturbé:
Si vous avez des douleurs, des angoisses, des symptômes psychiques, émotionnels ou physiques qui se manifestent seulement ou particulièrement au coucher, il serait bon de faire le point avec quelqu'un pour vous accompagner: votre médecin, un homéopathe, naturopathe, phytothérapeute, sophrologue... Trouvez la voie qui vous mènera à une qualité de sommeil indispensable pour être enfin en bonne santé, de bonne humeur et frais au lever. Il suffit parfois de pas grand chose pour mieux dormir et ça peut changer tout votre confort de vie.


Lever:
Au réveil, ne vous faites pas violence, ce serait dommage de gâcher tous vos efforts pour une nuit paisible en vous imposant un réveil infernal à coup de bips électroniques dissonants, de chat qui réclame à manger... se lever d'un bond et commencer à courir après le temps n'est pas le meilleur moyen de démarrer.
Prenez 5 minutes pour respirer profondément et lentement par le ventre, vous remettre en tête le planning préparé la veille au soir, ressentir votre corps des doigts de pieds en passant par les jambes, le ventre, le dos, les bras pour finir par la tête et chaque partie de votre visage. Baillez et étirez-vous autant que votre corps vous le demandera. Puis, quand vous vous sentez prêt, levez-vous doucement en respectant votre corps et votre rythme personnel.

jeudi 10 mars 2016

Étape 27: Planifiez et organisez vos repas

Étape 27: Organisez-vous!





Suivre le régime Seignalet, sans lait ni gluten, implique souvent de grandes responsabilités: vérifier les étiquettes, faire attention à ce qu'on mange, anticiper où on va manger en déplacement... Ça peut parfois être source de stress et fatigant. Pour éviter de vous tracasser je vous propose tout au long des 100 étapes quelques pistes pour vous organiser, notamment, aujourd’hui, pour éviter d'être tout le temps dans la cuisine.

L'idée est de préparer à l'avance votre planning pour les repas, chaque semaine avant d'aller faire vos courses, établissez vos menus pour les midis et le soir. Ensuite, j'ai établi plusieurs catégories d'aliments en fonction du temps qu'ils nécessitent en préparation. Ainsi vous pouvez établir vos menus et planifier le temps que vous passerez ou non en cuisine. Ainsi libéré du stress de "on mange quoi?", vous pourrez avoir plus de temps pour prendre soin de vous.


Les "tout-prêts"
Bocaux (ou conserves) de légumes à réchauffer dans une casserole en quelques minutes ou servir froids: petits pois carottes, asperges, haricots en tous genres, poissons en conserves, macédoines...
Légumes fermentés que vous aurez préparés vous-même ou achetés en magasin.
Chips de légumes: patate douce, carotte,s panais, betteraves et évidemment, pomme de terre.
Fruits en bocaux ou conserves (attention, c'est plein de sucres il faut éviter d'en manger régulièrement), yaourts au soja, crèmes dessert au lait de riz ou de soja, mélange de fruits secs (figues, dattes, noisettes, amandes, noix, goji..)
Des oeufs à faire à la coque ou sur le plat de préférence!
Les charcuteries se consomment également sans préparation mais attention à la liste des ingrédients, il y a souvent de la dextrose, du lactose qui ne sont pas bons pour la santé. Veillez donc à bien lire les étiquettes!
Votre congélateur est votre ami! Légumes surgelés à faire cuire à la vapeur (douce de préférence) avec un filet de poisson, surgelé lui aussi pourquoi pas.
Et évidemment, des fruits et légumes frais à manger à la croque ou en chips!

Les crus à préparer tous les 3-4 jours.
Je conseille (à ceux qui le peuvent) de faire les courses deux fois par semaine de façon à avoir toujours des fruits et légumes frais qui n'ont pas perdu tous leurs vitalité dans le fond de votre frigo. Une fois achetés, préparez-les de façon à pouvoir les consommer rapidement.
Pour ce qui est des légumes à râper (betteraves, carottes, panais, fenouil, radis noirs, blettes, topinambours, choux rouge, tubercules et racines en tous genres..) râpez-les à la main ou à la machine puis consommez-les sur trois jours. S'ils ont tendance à noircir, arrosez-les d'un jus de citron. Vous pouvez aussi râper une carotte et un radis noir à l'avance et y ajouter une betterave et/ou un topinambour râpés au dernier moment.
Pour les légumes d'été ou qu'on sert en salade vous pouvez vous préparer des récipients avec des tomates, du concombre, du poivron, de l'oignon rouge... prédécoupés et pelés et faire vos mélanges au dernier moment pour y ajouter éventuellement un avocat (qui lui ne se conserve pas). Ils se mangent en trois jours également.
Vos salades (frisée, batavia, laitue, roquette, mesclun...) seront lavées à l'eau fraîche juste après les courses, essorées et conservées au frais dans un récipient fermé pour être consommées dans les 3-4 jours.
Les graines germées se conservent 2-3 jours si vous les achetez en barquettes mais si vous les faites vous-même (c'est bien moins cher) vous pourrez les consommer pendant 2-3 jours de germination et une fois arrivées au stade voulu, les conserver 2 jours de plus au frigo.
Pour accompagner tout ceci vous pouvez préparer des vinaigrettes au vinaigre ou au jus de citron à l'avance, des mayonnaises, ou encore des assaisonnements à la crème végétale ou au tofu qui se conservent 3-4 jours au frigo ou encore des guacamoles qui se conservent 2 jours.
Vous pouvez aussi peler et couper vos fruits en morceaux et les consommer dans les deux-trois jours qui suivent, plus si ce sont des agrumes. Pour les pommes par exemple, il faudra les arroser d'un jus de citron.

Les plats préparés
Si vous vous mettez en cuisine, au lieu de préparer un plat (chili con carne, couscous, risotto...) pour 2 ou 4 vous pouvez doubler ou tripler en fonction de la taille de votre plat de cuisson et, soit resservir le même plat sur 2 ou 3 jours consécutifs, soit congeler puis ressortir vos parts quand vous en avez besoin (en évitant de décongeler au micro-ondes).
Vous pouvez préparer des soupes de légumes, les laisser dans votre casserole et les resservir le lendemain ou le surlendemain ou encore les congeler dans des bacs à glaçons.
Les quiches ne se congèlent pas mais peuvent se garder au frais 3 jours également et être mangées froides en pic-nique ou au travail par exemple.
Les légumineuses et céréales (haricots, lentilles, riz, pois chiches, sarrasin...) peuvent être réchauffées dans une casserole d'eau bouillante quelques minutes sans recuire. 

Ainsi, si vous cuisinez le week-end et le mercredi soir par exemple, vous pouvez préparer des plats à décongeler pour le midi au travail, une soupe et des crudités à servir le soir avec une salade de fruits et un bol de céréales ou légumineuses.

À noter qu'évidemment, les fruits et légumes s'oxydent et se dégradent une fois découpés et que l'idéal reste de les préparer au dernier moment. Faites de votre mieux pour manger sainement et sereinement. Si besoin, faites-vous accompagner.

mercredi 2 mars 2016

Étape 26: goûtez le sarrasin


Étape 26 : découvrez un nouvel aliment: le sarrasin




Il est très probable que depuis que vous avez changé d'alimentation, vous ayez souvent rencontré le sarrasin. C'est en effet la principale céréale de "remplacement" (avec le riz) que l'on propose aux personnes évitant les céréales à gluten. Afin de vous aider à varier les plaisirs dans vos assiettes, laissez-moi vous inviter à découvrir tout ce que l'on peut faire avec le sarrasin et ses dérivés.


Le sarrasin c'est quoi?
C'est une céréale dont la graine a une forme pyramidale. Elle germe à même le sol et sa racine s'élève d'abord vers le ciel avant de s'enfoncer dans la terre et elle pousse notamment sur des sols brûlés comme on le pratique encore parfois au Japon (voir le merveilleux documentaire "La forêt éternelle"). 
Au niveau nutritionnel, elle est super intéressante parce qu'elle est constituée de protéines complètes (qui contiennent les acides aminés essentiels), de bons acides gras, de vitamines B et E, de tous les minéraux importants (notamment riche en magnésium, phosphore et cuivre) et contient même des antioxydants. C'est un aliment qui vous permettra d'avoir de l'énergie toute la journée (indice glycémique faible).
Le Dr Bechaalany lui confère des propriétés tonifiantes, énergétiques, stimulantes, revitalisantes et indique qu'il protège les membranes vasculaires et joue le rôle de veinotonique. Consommant du sarrasin régulièrement, je ne peux que confirmer la première partie!

La farine
La plus connue des utilisations du sarrasin en France c'est sa farine. Celle avec laquelle vous faites les galettes Bretonnes, celle qui permet de faire des pains sans gluten ou encore des crackers pour l'apéro. La farine de sarrasin a un goût qui se prête effectivement plus au salé qu'au sucré.

La graine
On peut acheter du sarrasin en graines décortiquées et la faire cuire comme du riz une bonne dizaine de minutes. C'est vraiment très savoureux. Le must étant de faire tremper les graines quelques heures avant la cuisson pour les mettre en germination et les cuire dans une eau frémissante 6-7 minutes pour qu'elles restent fermes et soient tout de même fondantes. Vous pouvez les assaisonner de la façon qu'il vous plaira, personnellement, j'aime beaucoup y ajouter de la sauce soja (tamari, sans blé) et un peu de wasabi. 



Il existe aussi ce qu'on appelle du Kasha qui est de la graine de sarrasin grillée. Je préfère conseiller la graine qui n'est pas grillée car le procédé fait passer la graine à haute température et transforme trop le sarrasin pour qu'il soit parfaitement digeste.

Le pain 
...au sarrasin est souvent un peu lourd, une petite tranche et vous êtes rassasié pour la journée! Je vous conseille d'acheter du pain sarrasin et autres farines, par exemple sarrasin/riz ou souchet, ou millet... Vous trouverez également du sarrasin dans les pains essènes sans gluten.

Les pâtes
Les pâtes au sarrasin sont nées au Japon, on les appelle soba et elles sont généralement préparées pour être mélangées dans un bouillon. Attention, si vous voulez en acheter, à ce qu'elles ne contiennent que du sarrasin; il arrive souvent qu'il y ait du blé. Vous pouvez les cuire et les manger comme des pâtes traditionnelles.
Plus proche de chez nous, en Savoie, le sarrasin est à la base de pâtes carrées appelées "Crozets". Vous en trouverez parfois en magasin, vérifiez bien qu'il n'y a pas de blé. C'est très bon et très économique.

Lait végétal de sarrasin
À utiliser pour vos quiches ou vos crêpes éventuellement. Le goût du lait ressemble à celui du sarrasin, cela peut vous permettre de varier les plaisirs.

Flocons de sarrasin
À mettre dans un yaourt au soja ou vos préparation du petit déjeuner si vous voulez avoir quelque chose qui "tienne au corps" pour le petit déjeuner par exemple ou confectionner vos propres barres de céréales sans gluten.

Pain des fleurs
Le pain des fleurs au sarrasin est facile à trouver en magasins bio. Il s'agit de cracottes de sarrasin soufflé. Il en existe à base d'autres céréales (quinoa, millet, riz...) et aromatisées (oignon, chocolat (pas les deux en même temps heureusement!), figues...).

Sarrasin soufflé
Le sarrasin soufflé se trouve également au rayon "céréales" du matin en magasin bio, parfois agrémenté de miel. Il peut remplacer les céréales soufflées que les enfants aiment prendre au petit déjeuner avec toutefois un arrière goût de sarrasin.


Voilà, je pense avoir fait le tour du sarrasin. Comme vous avez pu le constater, cette céréale offre de nombreux dérivés et avantages nutritionnels qui en font un aliment que vous devez vraiment essayer d'inviter dans votre alimentation.